Un professeur qui obligeait des étudiants à retirer leur chemise a créé un « environnement hostile », selon les conclusions d’une enquête

Selon une enquête du ministère américain de l’éducation, un professeur du Maryland qui demandait à des étudiantes d’enlever leur chemise pendant les cours a créé un « environnement hostile » et violé le titre IX.

Les enquêteurs ont déclaré que le professeur du campus Takoma/Silver Spring du Montgomery College, dans le Maryland, avait demandé aux étudiantes d’enlever leur chemise et de ne porter que leur soutien-gorge de sport afin de procéder à une « évaluation médicale ».

Certaines étudiantes ont mis des blouses de laboratoire par pudeur et le professeur leur a demandé de les enlever. Il a ensuite fait des commentaires sur les seins des étudiantes, selon une lettre adressée par l’Office des droits civils à l’université.

Dans la pratique, l’évaluation n’exige ni le retrait des vêtements ni le commentaire.

À la suite de plaintes déposées par des étudiants de la classe, le collège a placé le professeur en congé administratif rémunéré et a informé les étudiants de l’ouverture d’une enquête formelle sur les allégations de harcèlement sexuel.

Le coordinateur du titre IX du collège a mené des entretiens avec des étudiants de la classe du professeur, des étudiants d’une autre section de la classe enseignée par le professeur, le directeur du département et d’autres étudiants témoins. L’enquête a confirmé que le comportement du professeur avait créé un environnement hostile fondé sur le sexe.

Le professeur a été licencié et l’étudiante qui avait initialement déposé la plainte en a été informée.L’établissement a fourni des conseils, une assistance scolaire et le remboursement des frais de scolarité à plusieurs étudiants de la classe. Une étudiante a échoué au cours en raison du harcèlement et le collège a payé pour qu’elle se réinscrive.

L’OCR a constaté que l’enquête du collège avait suivi les exigences du Titre IX, et qu’elle avait été rapide et équitable. Toutefois, l’enquête de l’OCR a révélé que l’établissement n’avait pas informé de manière adéquate les femmes impliquées dans l’incident que l’enquête avait été conclue et que le professeur avait été licencié.

Dans un accord de résolution conclu avec le Montgomery College, l’OCR a exigé que le collège informe tous les étudiants de la classe que l’enquête avait conclu que le professeur avait créé un environnement hostile et qu’il avait été licencié.

La secrétaire adjointe aux droits civils, Catherine E. Lhamon, a qualifié l’incident de « honteux » dans le communiqué de presse.

« Je suis profondément reconnaissante au Montgomery College d’avoir réagi rapidement en menant une enquête approfondie et en prenant des mesures pour remédier aux effets de l’environnement hostile créé par le professeur sur les étudiants de sa classe,

et j’apprécie l’engagement supplémentaire pris par le Montgomery College de s’acquitter de l’obligation qui lui incombe encore en vertu du titre IX de veiller à ce que les effets discriminatoires cessent pour tous ses étudiants ».

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