Comment transformer une robe noire ordinaire et banale en une œuvre d’art brillante et étincelante sans y coudre des strass ou la recouvrir de paillettes?
L’artiste israélienne Sigalit Landau a immergé une robe de deuil noire dans la mer Mo rte pendant trois mois. Voici l’histoire de ce projet artistique inhabituel. Sigalit a appelé le projet « The Salt Bride ».
Il s’inspire de la pièce de 1916 « Dibbuk » de l’écrivain Semyon Ansky. L’intrigue de la pièce est basée sur le folklore juif: un jeune homme, séparé de sa fiancée par une tempête, conclut un pacte avec le diable et lui vend son âme.
Lorsqu’il me urt, son âme devient un dybbuk un démon qui possède la jeune fille et la rend possédée. Le démon est chassé mais la fille me urt.
Pendant que la robe, fabriquée à la mode au XIXe siècle, restait au fond de la mer, huit photos ont été prises. Ils montrent clairement les étapes de la cristallisation.
Pendant que la robe était dans l’eau, des cristaux de sel se sont formés sur le tissu. Avec chaque nouvelle couche de sel scintillant, la robe devenait de plus en plus dure.
L’interprétation artistique de Sigalit montre comment la robe noire, symbole de mo rt et de folie, se transforme en une robe de mariée blanche dans les eaux sombres de la mer Mo rte.
Sigalit Landau a choisi la mer Mo rte pour son projet pour une bonne raison. L’artiste a grandi dans une maison située sur une colline surplombant la partie nord de la mer.